La filière bibliothèque est interministérielle. Les carrières des agents sont gérées par l’Ensei-gnement supérieur (MESRI), mais ils ont vocation à exercer dans toutes les bibliothèques d’État. 75 % exercent dans des établissements du supérieur, un quart (environ 1500) dans des bibliothèques du ministère de la Culture (MCC).

Pour les personnels des bibliothèques, le SNASUB-FSU revendique :
  la requalification massive des magasiniers en bibliothécaires assistants spécialisés et de BIBAS en bibliothécaires pour correspondre aux besoins du service public et mettre en cohérence les missions assurées, les emplois occupés et la rémunération ;
  l’augmentation des ratios promus/ promouvables pour offrir à chacun une carrière linéaire qui lui permette au moins de partir en retraite à l’indice terminal de son corps ;
- pour la catégorie C  : la création d’un corps de magasinier à un seul grade, avec une grille indiciaire revalorisée par la fusion des grades actuels de magasinier principal de 2e et de 1e classe. L’actuel grade de magasinier étant maintenu uniquement pour permettre l’accès à la fonction publique sans diplôme (recrutement à caractère social) ;
- pour la catégorie B  : la revalorisation des salaires et des carrières des BIBAS par des taux de promotion qui leur permettent de terminer leur carrière en classe exceptionnelle et la requalification massive des postes d’encadrement en A ;
- pour la catégorie A : la fusion des conservateurs et conservateurs généraux dans un corps unique à deux grades, avec un premier grade regroupant les actuels conservateurs et conservateurs en chef, et un grade de débouché, non contingenté par l’emploi occupé, intégrant initialement les actuels conservateurs généraux, dans la perspective de la création d’un corps unique d’encadrement scientifique à trois grades, regroupant bibliothécaires, conservateurs et conservateurs généraux.
 pour tous, une gestion transparente des carrières appuyée sur des barèmes, prenant en compte des critères objectifs ;
 le maintien de la gestion nationale et du caractère interministériel de la filière et des personnels d’état dans les BMC.
 au MCC, l’arrêt de la gestion des accès par « droits d’entrée » qui remet en cause le droit à la mutation.

Quelle politique pour les bibliothèques ?

Dans l’Enseignement supérieur et à la Culture, le SNASUB-FSU s’oppose aux restrictions budgétaires, aux suppres-sions de postes et aux réorganisations imposées. Il défend la mise en œuvre d’une politique nationale ambitieuse en matière de documentation, de con-servation patrimoniale et de lecture publique, ainsi qu’un plan pluriannuel pour aligner les bibliothèques sur les meilleurs standards internationaux en termes de budgets, de personnels, d’espaces, de services.

Concernant les extensions d’horaires d’ouverture, le SNASUB-FSU considère qu’ « ouvrir plus » un service public est légitime si cela correspond à un réel besoin social des usagers. Mais cela exige plus de moyens budgétaires, humains et organisationnels et ne peut se faire qu’en concertation avec les personnels et avec la compensation des sujétions spéciales liées aux horaires décalés ainsi que le maintien intégral de l’offre docu-mentaire, des services et de la logistique.

Dans les bibliothèques, le SNASUB-FSU joue un rôle incontournable dans la défense des personnels

Lors des dernières élections professionnelles, dans la filière bibliothèques, vous nous avez manifesté votre confiance en élisant 28 commissaires paritaires SNASUB-FSU sur 44. 5 sur 8 chez les magasiniers, 5 sur 6 chez les BAS, 2 sur 2 chez les bibliothécaires et 2 sur 4 chez les conservateurs. Du 29 novembre au 6 décembre, vous allez être amenés à réélire vos représentants dans les Commissions administratives paritaires (CAPN), et dans les Comités techniques. Nous espérons que notre action dans ces instances vous amènera, lors de ces prochains scrutins, à voter, encore plus nombreux, pour nos candidat.e.s.

Le SNASUB-FSU au ministère de la Culture

Le SNASUB-FSU y syndique les personnels de la filière bibliothèques. Il est présent à la Bibliothèque publique d’information (3 sièges au CT), à la Bibliothèque nationale de France (2 sièges au CT), à l’Institut national d’Histoire de l’art où une section s’est créée fin 2016, ainsi que, par ses adhérents, dans de nombreux établissements (ENSBA, École du Louvre,…), dans les bibliothèques municipales classées (BMC) ou dans les DRAC (Directions régionales des affaires culturelles). La FSU siège au CT ministériel (élu SNAC-FSU) et au CNESERAC, Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche artistiques et culturels (élue SNAC-FSU, suppléante SNASUB-FSU).